"La nuit s'ouvre à moi, la lune guide mes pas, dans Paris je cris mais on ne m'entend pas..."
Paris la nuit, la Cliqua.
Paris la nuit, la Cliqua.
"Paris la nuit" est le premier polar de Jérémie Guez, un jeune auteur français. Il nous plonge dans les recoins sombres de la ville lumière, loin de la carte postale touristique et de son romantisme légendaire.
Après avoir fait le tour des rades à Pigalle, Abraham et Goran vont boire un dernier verre, rue des Martyrs dans l'IXème arrondissement. Leur soirée va s'achever dans les coups et le sang suite à une embrouille de pacotille, qui va les envoyer en cellule pour la nuit. Ceci est une réplique de leur quotidien. Enfants de la rue, ils vivent de bastons, de défonces et de petits trafics.
Mais ce quotidien va être chamboulé lorsqu'Abraham, en compagnie de Nathan, va découvrir une salle de jeu clandestine au fond d'un bar. Il ne faut pas longtemps pour qu'ils se décident à aller braquer les joueurs. Ils vont monter le coup avec Goran et Trèsor, auxquels viendra s'ajouter Karim leur chauffeur.
Le plan est simple : ils entrent dans le troquet, dépouillent les joueurs et déguerpissent fissa. Cerise sur le gâteau : il n'y a aucun risque avec la flicaille, la partie étant illégale, nul n'ira les appeler.
Mais voilà, on ne braque pas n'importe où et pas n'importe qui, surtout quand il s'agit de "bonnets" plus gros que soi...
Ce premier opus de Jérémie Guez n'est pas sensationnel par son histoire, mais indéniablement on sent la marque d'un grand auteur en devenir par son style d'écriture, fluide et percutant. Racontée à la première personne, la narration nous plonge dans un roman noir très prononcé où, la déchéance et la décomposition sociale prennent les premières places dans la fiction. A suivre du même auteur : Balancé dans les cordes et Du vide plein les yeux.
YB.
Le plan est simple : ils entrent dans le troquet, dépouillent les joueurs et déguerpissent fissa. Cerise sur le gâteau : il n'y a aucun risque avec la flicaille, la partie étant illégale, nul n'ira les appeler.
Mais voilà, on ne braque pas n'importe où et pas n'importe qui, surtout quand il s'agit de "bonnets" plus gros que soi...
Ce premier opus de Jérémie Guez n'est pas sensationnel par son histoire, mais indéniablement on sent la marque d'un grand auteur en devenir par son style d'écriture, fluide et percutant. Racontée à la première personne, la narration nous plonge dans un roman noir très prononcé où, la déchéance et la décomposition sociale prennent les premières places dans la fiction. A suivre du même auteur : Balancé dans les cordes et Du vide plein les yeux.
YB.
Quatrième de couverture :
Abraham est un fils de la rue. Avec Goran, son ami d'enfance, il partage défonces, embrouilles et petites combines. Dealer à l'occasion pour assouvir ses propres besoins, il erre dans les rues de la Goutte d'Or à Paris, conscient que sa vie s'enfuit dans une direction toujours plus sombre, sans issue. A l'occasion d'une de leurs nombreuses virées, ils découvrent une salle de jeu clandestine qu'ils décident de braquer. Mais les truands ne vont pas les laisser s'en sortir indemnes. Vient alors le temps de la fuite, puis de la traque...
Jérémie Guez, jeune auteur de talent, il pose avec Paris la nuit la première pierre d'un triptyque, dont Paris est le personnage central : de Barbés à Belleville en passant par le XVI arrondissement. Le deuxième opus, balancé dans les cordes, est publié aux éditions La Tengo.
Paris la nuit, Editions J'ai lu, mars 2012. (Poche).
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