lundi 3 mars 2014

Cassidy’s girl - David Goodis

Il est dit que l’on peut voir son avenir dans le marc de café, mais il est aussi bon de dire que l’on peut le noyer dans une mare d’alcool…

"Cassidy's girl" est paru aux Etats-Unis en 1951 et fait partie de l’œuvre de l'américain David Goodis, une référence dans le monde du polar.

James Cassidy rentre chez lui après une journée de travail. Il découvre son appartement sens dessus dessous, et du sang. Très vite l’inquiétude le gagne : il est arrivé quelque chose à Mildred, sa femme. Mais cette dernière ne tarde pas à arriver à son tour, ivre.

Cassidy note un changement chez sa femme, non pas l’ivresse car ils ont pour habitude de la partager, mais elle refuse les coups, la bagarre, qu’ils ont aussi pour habitude de partager. Peu après s'être adonnée à lui sans conviction, elle claque la porte de l’appartement.

James retrouve sa trace dans un bar, chez Lundy. Mildred est en compagnie d’un certain Haney Kenrick. Le comportement étrange de sa femme s’éclaircit à ses yeux, ces deux-là en pincent l’un pour l’autre. Sans faire d’escarmouche, Cassidy rejoint une table où se trouvent Spann, Pauline, Shealy et Doris, une inconnue. James tombe sous son charme.

Pauline lui explique qu'ils se trouvaient tous chez lui dans l'après-midi. Haney a commencé à faire du gringue à sa femme, qui n’a pas rechigné aux avances. Puis Shealy a tenté de raisonner Haney, mais il lui a collé un pain dans la figure.

Etrangement, c'est cette dernière information qui va pousser Cassidy à se battre avec Haney, pour venger ce vieux Shealy. Après une terrible castagne, Cassidy se retrouve seul avec Doris.
Pour James c'est le coup de foudre, il décide de rompre avec Mildred le lendemain. Mais on ne quitte pas sa propre condition si facilement, et c'est encore plus difficile lorsque le dénommé Haney Kenrick vient y semer son grain de sel...

Pendant la lecture j’avais l’impression de voir un film en noir et blanc. Est-ce l’auteur qui a donné ce style par son écriture ou ai-je ressenti le saut d’une époque ?  Je ne sais quoi répondre. Le livre est bien écrit, sur ce point je n’ai rien à redire, mais c’est plutôt le fond de l’histoire et les rebondissements qui m’ont laissé dubitatif. C’est un peu simple à mon goût, pas captivant et lent à des moments… Peut-être que ce roman noir à tout bonnement mal vieilli.
YB. 

Quatrième de couverture :

Ancien pilote de ligne victime d'une injustice, James Cassidy a sombré dans l'alcoolisme. Une condition qu'il partage avec sa femme Mildred, une femme tyrannique qu'il ne parvient pas à quitter. En traînant dans les bas-fonds de Philadelphie, il rencontre Doris, jeune femme en perdition. Résolu à remonter la pente pour elle, il se heurte à une terrible fatalité.

Traduit de l'anglais par Jean Paul Gratias.



Cassidy's girl, Editions Rivages, novembre 2013.

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