Le dernier survivant de la French Connection raconte...
"Quand j'étais gangster" sont les mémoires de Jean-Pierre Hernandez, dit Gros Pierrot, un ancien du milieu qui a côtoyé Gaëtan Zampa, Francis Le Belge, Jean-Louis Fargette ou encore Edgard Zemmour.
Jean-Pierre Hernandez a grandi à Carpentras. Enfant turbulent, difficile à canaliser, il ne recule devant rien. Sa spécialité est le chapardage de cigarettes ou de cuivre. Dépassé, son père le confiera à un oncle, "pour le dresser", mais ce dernier, vite débordé, le renverra chez lui illico-presto ! Par la suite, c'est un ami de son père qui tentera de l'éloigner des "conneries", or au bout d'une journée il abandonnera après qu'Hernandez ait échappé à la mort... Mais cette jeunesse mouvementée ne va pas faire de lui un délinquant en puissance.
Il va connaître la réussite sociale dans le commerce de fruits et légumes. C'est sur les marchés de Carpentras qu'il débute, puis travaille pour un exportateur de la ville. Il rencontre sa première femme dans un bal à Caront. Le père de cette dernière, patron d'une entreprise de fruits et légumes, le débauche. Doué dans le métier d'acheteur, il va faire gagner beaucoup d'argent à son beau-père et faire grossir son entreprise. L'hiver, quand l'activité est plus faible, il travaille pour des négociants à Paris. Fort de son succès, il décide de monter sa propre affaire, une décision qui lui vaudra de frôler la mort...
En effet, Hernandez fait perdre beaucoup d'argent à ses anciens patrons, les relations avec sa belle-famille se dégradent et vont le pousser, d'abord à arrêter sa société, et ensuite, à divorcer. Établi à Toulon, dégoûté par la bourgeoisie provinciale, il va tourner le dos à "la lumière" et aller vers "la part sombre" qui sommeillait en lui depuis son enfance.
De petit julot, Gros Pierrot va rapidement se faire une réputation dans le milieu de la voyoucratie et intéresser le banditisme marseillais, dont un certain Tany Zampa. C'est en rejoignant le clan de ce dernier qu'il participera à la French Connection...
Il va connaître la réussite sociale dans le commerce de fruits et légumes. C'est sur les marchés de Carpentras qu'il débute, puis travaille pour un exportateur de la ville. Il rencontre sa première femme dans un bal à Caront. Le père de cette dernière, patron d'une entreprise de fruits et légumes, le débauche. Doué dans le métier d'acheteur, il va faire gagner beaucoup d'argent à son beau-père et faire grossir son entreprise. L'hiver, quand l'activité est plus faible, il travaille pour des négociants à Paris. Fort de son succès, il décide de monter sa propre affaire, une décision qui lui vaudra de frôler la mort...
En effet, Hernandez fait perdre beaucoup d'argent à ses anciens patrons, les relations avec sa belle-famille se dégradent et vont le pousser, d'abord à arrêter sa société, et ensuite, à divorcer. Établi à Toulon, dégoûté par la bourgeoisie provinciale, il va tourner le dos à "la lumière" et aller vers "la part sombre" qui sommeillait en lui depuis son enfance.
De petit julot, Gros Pierrot va rapidement se faire une réputation dans le milieu de la voyoucratie et intéresser le banditisme marseillais, dont un certain Tany Zampa. C'est en rejoignant le clan de ce dernier qu'il participera à la French Connection...
Dès le prologue, le ton nous est donné : percutant, franc et loyal. Dans ce récit, des mythes sont abattus, et malgré l'auto-censure de l'ancien caïd, vous allez découvrir des histoires croustillantes. Il nous apprend notamment les fondements de la French Connection et son fonctionnement, loin de l'image des médias...
L'un des premiers temps forts se trouve être une livraison d'héroïne à New-York, menée par sa propre personne, qui lui vaudra plus tard, des années de prison, mais surtout, une cavale de 13 ans, durant lesquels il participera à des coups plus variés les uns que les autres !
Au milieu de tout cela, Gros Pierrot, recherché, se mariera, fondera une famille et vivra dans le nord de la France en toute légalité, au cœur de toute l'illégalité !
Ces récits qui sortent de l'ordinaire, que ce soient des voyous ou des flics sont toujours fascinants, intrigants et édifiants, et sont à découvrir.
YB.
Quatrième de couverture :
Les mémoires d'un miraculé du grand banditisme des années 70-80
Il a connu les heures les plus sanglantes de la guerre des gangs entre le clan de Tany Zampa, auquel il appartenait, et celui de Francis Le Belge.
Il a participé à la naissance, à la prospérité, puis à la chute de la célèbre French Connection. Il a même convoyé, de Marseille à New-York, une cargaison d'héroïne à bord de l'une des fameuses DS trafiquées.
Il s'est livré à de nombreux trafics dont celui d'une valise radioactive de radium.
Il a recueilli la confession d'un ami gangster, disparu peu après, qui lui avoua qu'il était, avec un complice, le véritable assassin d'Agnès Le Roux, l'héritière du casino Le Palais de la Méditerranée.
"Il", c'est Jean-Pierre Hernandez dit "Gros-Pierrot". De son entrée dans la délinquance à sa décision de "se ranger des voitures" trente ans plus tard, il raconte, avec sa verve méridionale et un franc-parler étonnant, les épisodes les plus rocambolesques de sa "carrière" de gangster.
Rarement témoignage a éclairé aussi crûment les grandes heures du banditisme marseillais.
Un récit recueilli par Christophe Chabbert.
Quand j'étais gangster, Editions Flammarion, novembre 2014.
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