De retour au Pays basque !
"Au fer rouge" est un roman de Marin Ledun, une continuité de son excellent polar politique L'homme qui a vu l'homme.
Alors que son petit ami appelle en urgence la police, une jeune anglaise est prise d'une crise de nerfs. En promenade sur la plage du Peron, dans les Landes du sud, ils ont découvert une valise échouée. Larguée en pleine mer non loin de Cap Breton, les vents l'ont menée vers l'Espagne, avant que les grandes marées ne la ramènent sur les côtes françaises, non loin de son point de départ.
L'officier de police judiciaire, Simon Garnier, est le premier sur les lieux. Anxieux, il transpire et tire nerveusement sur sa cigarette. Il s'est dépêché de venir sur place, croisant les doigts, comme pour inverser le cours de l'histoire. En effet l'océan n'a pas rejeté qu'une valise, mais aussi un corps, méconnaissable, bouffé par le sel de mer. Ce cadavre, Garnier l'a rencontré six jours plus tôt, encore vivant, ligoté par du fil électrique et du chatterton, et il n'était pas question qu'il meurt.
Souvenez-vous de l'affaire Jokin Sasco et de ce qui en découla : meurtres, corruptions, manipulation de l'information, injustice... un pot pourri hâtivement étouffé par les autorités. Cette fois, il n'est plus question d'antiterrorisme, mais d'immobiliers et de trafics de cocaïne, sur fond de catastrophe écologique. Javier Cruz est bien de retour...
L'enquête est menée par trois officiers de police : Axel Meyer, Emma Lefebvre et Simon Garnier. Une équipe divisée, chacun fouinant dans son coin pour des motivations différentes. Des fantômes vont resurgirent. Outre celui de Jokin Sasco, il y aura ceux des journalistes Marko Elizabe et Iban Urtiz. Puis, comme un clin d’œil à ce dernier, toute la lumière sera faite sur la Société Sargentis Atlantique Adour...
Marin Ledun continue son exploration de la corruption au cœur de la démocratie. Dans ce roman, les protagonistes sont nombreux et leurs portraits sont magnifiques. Nous les découvrons à travers de courts chapitres dressés par une écriture sèche, directe et agréable. Dans un rythme soutenu, le suspens est parfaitement dosé et accroche facilement le lecteur. Dans la lignée de L'homme qui a vu l'homme, c'est du très, très, très bon polar !
YB.
"Au fer rouge" est un roman de Marin Ledun, une continuité de son excellent polar politique L'homme qui a vu l'homme.
Alors que son petit ami appelle en urgence la police, une jeune anglaise est prise d'une crise de nerfs. En promenade sur la plage du Peron, dans les Landes du sud, ils ont découvert une valise échouée. Larguée en pleine mer non loin de Cap Breton, les vents l'ont menée vers l'Espagne, avant que les grandes marées ne la ramènent sur les côtes françaises, non loin de son point de départ.
L'officier de police judiciaire, Simon Garnier, est le premier sur les lieux. Anxieux, il transpire et tire nerveusement sur sa cigarette. Il s'est dépêché de venir sur place, croisant les doigts, comme pour inverser le cours de l'histoire. En effet l'océan n'a pas rejeté qu'une valise, mais aussi un corps, méconnaissable, bouffé par le sel de mer. Ce cadavre, Garnier l'a rencontré six jours plus tôt, encore vivant, ligoté par du fil électrique et du chatterton, et il n'était pas question qu'il meurt.
Souvenez-vous de l'affaire Jokin Sasco et de ce qui en découla : meurtres, corruptions, manipulation de l'information, injustice... un pot pourri hâtivement étouffé par les autorités. Cette fois, il n'est plus question d'antiterrorisme, mais d'immobiliers et de trafics de cocaïne, sur fond de catastrophe écologique. Javier Cruz est bien de retour...
L'enquête est menée par trois officiers de police : Axel Meyer, Emma Lefebvre et Simon Garnier. Une équipe divisée, chacun fouinant dans son coin pour des motivations différentes. Des fantômes vont resurgirent. Outre celui de Jokin Sasco, il y aura ceux des journalistes Marko Elizabe et Iban Urtiz. Puis, comme un clin d’œil à ce dernier, toute la lumière sera faite sur la Société Sargentis Atlantique Adour...
Marin Ledun continue son exploration de la corruption au cœur de la démocratie. Dans ce roman, les protagonistes sont nombreux et leurs portraits sont magnifiques. Nous les découvrons à travers de courts chapitres dressés par une écriture sèche, directe et agréable. Dans un rythme soutenu, le suspens est parfaitement dosé et accroche facilement le lecteur. Dans la lignée de L'homme qui a vu l'homme, c'est du très, très, très bon polar !
YB.
Du même auteur : L'homme qui a vu l'homme (voir ici)
Quatrième de couverture :
Madrid, 11 mars 2004, dix bombes explosent dans des trains de banlieue. Rescapée, le lieutenant Emma Lefebvre oeuvre pour que justice soit faite. Dix ans plus tard, une valise contenant le cadavre d'un trafiquant de drogue est découverte sur une plage landaise : l'heure est venue de régler les comptes. Emma s'attaque alors à une véritable organisation mafieuse, avec à la tête l'officier de police Javier Cruz, seigneur de l'antiterrorisme. Des rives du fleuve Névrion, aux bas-fonds de Bayonne, des banlieues déshéritées madrilènes aux palaces de la côte basque, la corruption n'a pas de frontière.
Marin Ledun, auteur des Visages écrasés (Trophée 813 du roman français 2011 ; Grand Prix 2012 du festival international du film policier de Beaune) et de L'homme qui a vu l'homme (Prix Amila Meckert 2014), signe un polar féroce et ambitieux.
Au fer rouge, Ombres Noires, janvier 2015.
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